Visite de Pondichéry

Culpabilisant un peu de m’amuser dans les supermarchés, j’ai décidé de faire le parcours touristique de la ville, avec le bus touristique affrété par l’office de tourisme. Tout un programme...
L’idée de départ, malgré mes réserves à l’égard ce genre de visites, était que cela me permettait de tout voir d’un coup et de résoudre en une seule fois la question des alentours de pondichéry. Je n’ai pas été déçue.

Tout d’abord, tout cela s’organise tranquillou, à l’indienne, avec 1h de retard et l’incertitude pendant tout ce temps de pouvoir monter dans le bus. Bref, une fois dedans, je me rends compte que nous sommes seulement 4 occidentales et que tous les autres sont des indiens en visite, notamment une énorme famille du Gujarat avec les oncles, les tantes, les cousins, etc. Ils sont au moins 20. À côté de moi, un prof de mathématiques de Bangalore vient de retrouver dans ce bus un de ses anciens élèves devenu ingénieur. Les gamins, surexcités se pendent aux ventilos pendant que le guide prend un air désabusé pour nous expliquer que nous arrivons à la première étape.

Le marathon commence : Auroville, 1h ; le jardin botanique et l’aquarium, 20 min ; l’église Sacred Heart of Jesus, 15 min ; pause repas, 45 min ; les backwaters / la plage, 30 min ; musée de Pondichéry, 15 min ; puis le bus nous a posé et le guide nous a proposé d’aller à l’ashram tout seuls.
On a commencé 1h en retard et fini 1 heure et demi plus tôt !

Globalement, les visites ne sont pas fantastiques, mais ça donne au moins un aperçu. Je vous ferai le topo sur Auroville lundi parce que ça vaut le coup de découvrir. Finalement, ce qui a rendu la journée sympathique, c’est la famille du gujarat, le prof et son élève. Puis la rencontre des trois occidentales, 2 anglaises Sarah et Holly et une hollandaise Yolanda. Elles vivent a Bangalore et n’étaient à Pondi que pour le week end. Elles travaillent dans une organisation qui propose toutes sortes d’activités aux enfants, toutes classes sociales confondues. C’était bien sympa et ca me fait plaisir de comprendre enfin lorsqu’on me parle anglais.
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