Kottayam et Kochi

Comme on n’a pas assez fait de bateau, on a décidé de rallonger notre chemin jusqu’à Kochi (Cochin) en prenant d’abord un ferry pour Kottayam. C’est aussi tranquille que le tour en barque, le bruit des moteurs en plus. Manifestement, tous les guides conseillaient le détour car on doit être près de 20 occidentaux dans ce bateau. Je n’avais pas encore vu autant de touristes en même temps.

De Kottayam, on prend un bus jusqu’à Kochi. Il fait au moins 40° dehors. On bout. Heureusement que les bus n’ont pas de fenêtres. Au moins on a un peu d’air.

On arrive à Kochi, dans le quartier de Fort Kochi, l’ancien quartier colonial et l’actuel quartier des touristes. Comme il se doit, on se bat avec les rickshaw pour qu’ils nous laissent aller à l’hôtel qu’on a choisi puis on part se promener. Il est déjà un peu tard et on a juste le temps d’aller regarder les chinese nets, un autre nid à touristes, avant de décider d’aller voir un spectacle de Kathakali, encore un truc de touristes. On est entre nous, pas de problèmes…

Un spectacle de Kathakali dure 8h au moins. C’est en malayalam (la langue du Kerala) et ça parle de trucs qu’on ne connaît pas. Heureusement, pour les touristes impatients (8h, c’est long), ils ont prévu des « modèles réduits », sortes d’introductions à cet art difficile à aborder. Honnêtement, ce n’est pas mal fichu. On voit le maquillage – beaucoup trop long –, l’explication de la symbolique des couleurs et de quelques gestes, puis une extrait de pièce. Il faut quand même avouer que, même si on ne comprend pas grand chose, les costumes sont saisissants et les acteurs impressionnants.